Histoire et Patrimoine

Eglise NOTRE DAME de Vieure

 

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Deux parties composent l’église :

L’ancienne, construite au XI-XIIéme siècle elle comprend 3 travées.

L’autre partie, la nouvelle, construite en 1884 ; plusieurs travées faisant suite aux nefs de l’ancienne.

Le Clocher est du XIIIéme siècle, élevé au dessus de la travée orientale.

 

Pierre tombale du XVéme siècle retirée de l’ancien cimetière en 1908 lors de l’agrandissement. Il mesure 2,50 métres de hauteur et 1,45 m de largeur.

L’église de Vieure, des XII ème et XIII ème siècles, abrite un merveilleux tableau représentant Saint Luc peignant le portrait de la Vierge et de l’Enfant Jésus. Il est l’œuvre de Colyn de Coter, et il symbolise l’Ecole Flamande de la fin du XV ème siècle.On y trouve également une Pierre Tombale (des premières années du XV ème siècle) découverte en 1884 et ensuite scellée au mur intérieur de la partie ancienne de l’église. Elle est en grès jaunâtre du pays.

Eglise de plan longitudinal au transept saillant au toit en appentis. L’église est composée de trois vaisseaux, la nef centrale est voûtée d’ogives et les bas-côtés sont couvert par des quarts de rond. L’abside est semi-circulaire et flanquée de deux absidioles. Elles sont percées de baies en plein cintre. La façade occidentale est renforcée par des contreforts. Le clocher surmonte la travée orientale. Il est percé de baies géminées en plein cintre. Il est carré avec une flèche pyramidale en ardoise. Tout l’édifice est ponctué de contreforts et de baies en plein cintre.

  • Château de La Chaussière : Construit par Théodore Riant vers 1875, le château, bâti en brique et en pierre, avec une toiture d’ardoise, a remplacé l’ancien château du XIVe siècle, dont il reste des ruines dans le parc. Une chapelle complète l’ensemble. Le vieux château était une résidence des ducs de Bourbon et le siège d’une châtellenie ducale ; il fut ruiné par les Guerres de religion et la Fronde[1].
  • Château de La Salle. Château construit à la fin du XVe siècle par Jehan de La Salle, il a l’apparence d’un château fort transformé par la suite en résidence. Il a souvent changé de mains ; confisqué à la Révolution, il est vendu comme bien national et appartient successivement aux familles Michelon, Daubertès et Riant[2].